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AVERTISSEMENT

Amis lecteurs
Je ne fais ce Blog que pour vous faire decouvrir les tresors du Judaisme
Aussi malgre le soin que j'apporte pour mettre le nom de l'auteur et la reference des illustrations sur tous ces textes , il se pourrait que ce soit insuffisant
Je prie donc les auteurs de me le faire savoir et le cas echeant j'enleverais immediatement tous leurs textes
Mon but etant de les faire connaitre uniquement pour la gloire de leurs Auteurs

LA NUEE





Talmud de Babylonie, traité Souccah 11 b
Nos maîtres ont enseigné à propos du verset (Lévitique 23) « car J’ai fait résider les enfants d’Israël dans des cabanes », il s’agit des nuées de gloire, selon Rabbi Eliézer. Rabbi Aquiba dit : « ils se firent de vraies cabanes ».











La Nuée flamboyante
Jacqueline Henriot-Buchi



La colonne de nuée Nombres ch 9

Or, le jour où l'on eut érigé le tabernacle, la nuée couvrit le tabernacle, la tente du statut; et le soir il y avait, au-dessus du tabernacle, comme un météore de feu persistant jusqu'au matin. 16 Il en fut ainsi constamment: la nuée le couvrait le jour, et le météore de feu la nuit. 17 Chaque fois que la nuée s'élevait de dessus la tente, aussitôt les enfants d'Israël levaient le camp; puis, à l'endroit où se fixait la nuée, là s'arrêtaient les enfants d'Israël. 18 C'est sur l'ordre du Seigneur que partaient les enfants d'Israël, sur l'ordre du Seigneur qu'ils s'arrêtaient: tant que la nuée restait fixée sur le tabernacle, ils demeuraient campés. 19 Lors même que la nuée stationnait longtemps au-dessus du tabernacle, les enfants d'Israël, fidèles à l'observance du Seigneur, ne partaient point. 20 Parfois la nuée ne restait qu'un certain nombre de jours sur le tabernacle: ils avaient campé à la voix de l'Éternel, à la voix de l'Éternel ils partaient. 21 Parfois la nuée demeurait du soir jusqu'au matin, et quand elle se retirait le matin on partait; ou bien un jour et une nuit, et quand elle se retirait, l'on partait. 22 Ou bien deux jours, ou un mois, ou une année entière, selon que la nuée prolongeait sa station sur le tabernacle, les enfants d'Israël restaient campés sans partir; puis, quand elle se retirait, ils levaient le camp. 23 A la voix de l'Éternel ils faisaient halte, à sa voix ils décampaient, gardant ainsi l'observance de l'Éternel, d'après l'ordre divin transmis par Moïse.sefarim

Rachi
Nous lisons à propos de la construction du tabernacle que lorsque les enfants d’Israël se mettaient en marche, la colonne de nuée se repliait et s’étendait au-dessus de la tribu de Yehouda comme une sorte de poutre. On sonnait alors : teqi‘a, terou‘a, teqi‘a, mais elle ne se déplaçait pas aussi longtemps que Mochè n’avait pas dit : « Lève-toi, Hachem ! » (infra 10, 35). Alors seulement s’avançait le drapeau de Yehouda. Cela se trouve dans le Sifri.

Il ne retirera pas la colonne de nuée pendant le jour, ni la colonne de feu pendant la nuit, devant le peuple. "(13, 22)

Cela indique, commente Rachi, que la colonne de nuée se chevauchait avec celle de feu, et la colonne de feu se chevauchait avec celle de nuée. L’une n’avait pas encore disparu quand l’autre émergeait.
La formule « cela indique » signifie que cette information peut être déduite du verset lui-même et ne résulte pas seulement de la tradition orale. Le Talmud (Chabbath 23b), quant à lui, introduit cette information par le mot melamèd (« cela apprend »), soulignant ainsi également que ce renseignement est contenu implicitement dans le texte.

Mais où ? s’étonne Rav Yits‘haq Zeèv Soloveitchik. Le verset, tel qu’il se lit, conduirait plutôt à penser que les colonnes se succédaient sans aucun chevauchement. En outre, que signifient les mots : « devant le peuple » ?

La Guemara (Chabbath 34b) cite une opinion selon laquelle « le crépuscule (bein hachemachoth) dure le temps d’un clin d’œil, l’une [c’est-à-dire la nuit] entre, l’autre [le jour] sort ; impossible de le définir de manière précise. » Notre acuité visuelle ne nous permet pas de déterminer avec exactitude ce qui nous parvient en un éclair, comme dans un clin d’œil.

En ce qui concerne la « relève de la garde » entre la colonne de nuée et celle de feu, en revanche, la Tora rapporte qu’elle avait lieu « devant le peuple ». En d’autres termes, les gens étaient capables de l’observer. Dans ces conditions, il doit s’être produit un certain chevauchement. S’il en avait été autrement, l’œil humain n’aurait pas été capable de discerner le moment du changement.  beth rivka


Une dispute avec les anges



Une grande et épaisse nuée couvrait le mont Sinaï. En gravissant les montagnes pour recevoir la Torah de D.ieu, Moïse se demandait comment il pourrait traverser le nuage, lorsque, subitement, celui-ci se divisa, l'emportant au Ciel. A l'approche de Moïse, aux portes du Ciel, les anges qui gardaient les grilles du Royaume Céleste s'adressèrent à lui et lui demandèrent s'il n'avait pas peur d'entrer et s'il ne craignait pas les anges et les flammes qu'ils lançaient. Mais Moïse continua son chemin, tandis que les anges s'approchaient de plus en plus de lui et l'entouraient des feux qui menaçaient de le dévorer. Moïse prononça alors le nom de D.ieu et les anges s'enfuirent.
Moïse, qui continuait à avancer sur la nuée, vit un spectacle terrifiant. Hadarniel1 se présenta devant lui. C'était l'ange dont chaque mot envoyait des gerbes de foudres au firmament. Pris de peur, Moïse était incapable de prononcer une parole ou même une syllabe. Alors D.ieu lui dit : « Tu t'es déjà adressé à Moi et tu l'as fait sans peur et sans trembler. Pourquoi trembles-tu maintenant devant un ange qui n'est que Mon serviteur ? »
Et Moïse reprit courage et s'adressa à nouveau à D.ieu. A peine eut-il prononcé un mot, que l'ange Hadarniel s'approcha et lui dit : Fils d'Amram, toi qui es béni, je te conduirai à travers notre royaume.
Après avoir fait une partie du chemin ensemble, Hadarniel annonça à Moïse qu'il lui était impossible à lui, Hadarniel, d'aller plus loin, sinon il serait dévoré par le grand feu de l'ange Sandalphon.
Lorsque Moïse entendit ces paroles, il eut peur et les larmes aux yeux, il supplia D.ieu de le sauver.
C'est alors que Moïse fut témoin de ce qu'aucun être humain n'avait jamais vu auparavant. Il traversa une large rivière de feu. Il se cacha les yeux avec ses mains, car il vit une lumière qui surpassait en éclat tout ce qu'il avait vu jusqu'ici. Des anges brillants, les plus brillants du Ciel, se tenaient debout et entouraient le Trône Divin. Moïse ne parvenait à regarder en face ces merveilles du Ciel que parce que D.ieu lui avait conféré des forces divines.
Et D.ieu s'adressa à lui en ces mots : « Les anges demandent la Torah pour eux-mêmes. Parle-leur, toi, et explique-leur pour quelle raison c'est toi qui dois recevoir la Torah. »
Alors Moïse dit : « Mais j'ai peur qu'ils ne me consument avec leur feu céleste. »
« N'aie pas peur, Moïse. Reste près de Mon Trône et Je te protégerai. »
Moïse fit comme D.ieu le lui avait conseillé et, s'adressant aux anges, il répondit : « Voilà ce qui est écrit dans la Torah : “Je suis l'Éternel, ton D.ieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte. Tu n'auras point d'autres dieux devant Ma face. Tu ne déroberas point. Tu ne tueras point.” Dites-moi, ô Anges, est-ce vous qui étiez esclaves en Égypte ? Est-ce que vous, qui chaque jour regardez en face la gloire de D.ieu, vous pourriez adorer des dieux en bois ou des idoles en pierre ? Avez-vous jamais eu la tentation de voler ou de vous faire du mal l'un à l'autre ? Non, vraiment, la Torah n'est pas pour vous, mais pour nous, les êtres humains. »
Lorsque Moïse eut fini son discours, chacun des anges comprit que les paroles prononcées par Moïse étaient justes et sages, et ils répondirent : « Que la volonté de D.ieu soit faite ! »
Moïse entendit ensuite des sons mélodieux et magnifiques, c'était la musique céleste, car les anges chantaient la gloire du Tout-Puissant.
chabad

*

Les Nuées de Gloire disparurent à la mort d’Aharon, ce qui conduisit à la conclusion que c’était grâce à lui qu’avaient apparu ces nuées

En fait, il y avait deux sortes de nuées. Certaines (les «Nuées de Gloire», dans la terminologie de Rachi) n’avaient pour but que de montrer la Gloire du Peuple Juif. Leur présence était le témoignage de la stature distinguée du Peuple Juif, et de leur statut particulier aux yeux de D.ieu. Et d’autres nuées, plus «ordinaires» (les «nuées») remplissaient les services nécessaires pour la survie du peuple dans le désert.

Après la mort d’Aharon, les «Nuées de Gloire» s’en allèrent pour ne plus revenir. Les autres nuées, celles dont dépendait la survie du Peuple Juif dans le désert, restèrent avec eux pendant toute la durée de leur voyage.chabad

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