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AVERTISSEMENT

Amis lecteurs
Je ne fais ce Blog que pour vous faire decouvrir les tresors du Judaisme
Aussi malgre le soin que j'apporte pour mettre le nom de l'auteur et la reference des illustrations sur tous ces textes , il se pourrait que ce soit insuffisant
Je prie donc les auteurs de me le faire savoir et le cas echeant j'enleverais immediatement tous leurs textes
Mon but etant de les faire connaitre uniquement pour la gloire de leurs Auteurs

AIGLE





« Je vous ai portés sur des ailes d’aigle. »

 (Ex 19,4) 




Pour commémorer le 20e anniversaire de l'operation « Tapis Magique », le service postal d'Israel a mis en circulation le 21 janvier 1970 un timbre de 30 agorot, dessiné par A. Prath et représentant un avion dont les ailes et la queue sont très ornées et qui est censé évoquer l’immigration des juifs du Yemen. Le texte reproduit sur la bandelette (en hébreu et en anglais) est le passage de l’Exode (19,4) cité plus haut : « Je vous ai portés sur des ailes d’aigle et amenés vers moi. »

Ces paroles sont celles que Dieu adressa à Moïse, sur le mont Sinaï, trois mois après la sortie d’Égypte. Nombreux sont les juifs du Yemen revenus en Israël ; comme les Éthiopiens ils sont reconnaissables à leur teint quelque peu foncé.

Les relations entre D. et Israël ne sont pas analogues à celles des autres peuples avec leurs dieux, lesquels ne sont rien d’autre que la nature physique divinisée. Ces relations sont libres de la part de Dieu et d’ordre moral. D., maître de toute la terre et donc de tous les peuples, choisit librement Israël comme son peuple particulier, sa nation sainte, par l’intermédiaire de qui il révèle sa sainteté au monde ; et dans cette révélation est impliqué le messianisme.

Ce texte de l’Exode (19,4-6), l’Église l’utilise comme lecture brève dans l’office des Laudes, les lundis du Carême, afin de nous rappeler que nous devons, au cours de la journée, rendre grâces à Dieu pour les bienfaits reçus de lui, comme lui-même tient à rappeler aux juifs du Yemen qu’ils doivent le remercier de les avoir ramenés en Israël, la terre de leurs pères.

Agripino Cabezón, ofm
interbible






Sois léger comme un aigle... afin d'accomplir la volonté de ton Père Céleste .




De tout temps, l'aigle a provoqué l'admiration de l'homme. Jadis, en Mésopotamie, il était adoré, et les Hittites lui érigeaient un temple. A travers les âges, l'aigle a symbolisé la puissance, la conquête et le courage.Il était aussi connu dans l'ancien pays d'Israël. La Torah et les Livres des Prophètes le mentionne fréquemment de façons diverses et symboliques.
Il est fait allusion aux tendres soins qu'il prodigue à ses petits (Deutéronome, 32:11), à sa rapidité (Jérémie, 4:13 ; 48:40, etc.), à sa durable jeunesse (Psaumes, 103:5), à son vol majestueux dans les airs (Proverbes, 30:19), et ainsi de suite.
Dans son éloge du roi Saül et de Jonathan, le roi David dit d'eux : " Ils étaient plus légers que les aigles, ils étaient plus forts que les lions " (Il Samuel, 1:23). La menace de l'invasion soudaine d'un ennemi redoutable était comparée à un aigle fondant sur sa proie (Deutéronome, 28:49 ; Jérémie, 49:22, etc.).
Dans la littérature rabbinique du Moyen Age, les grands érudits en Torah furent souvent appelés de " Grands Aigles ", car ils étaient considérés chacun comme un véritable monarque, volant haut au-dessus des autres, dans les sphères célestes de la sagesse et de la piété Divines.
Mais peut-être le symbole dont, en raison de son importance, il faille le plus se souvenir à propos de l'aigle est celui exprimé par le Tanna Yehoudah ben Téma, dans la Michnah bien connue (Aboth, 5:20) : " Sois léger comme un aigle... afin d'accomplir la volonté de ton Père Céleste ". Ces mots sont cités également dans le premier paragraphe du Choul'han Arou'h, le code du comportement quotidien du juif et de son mode de vie.
lamed



L'aigle et son aiglon, Dieu et son peuple

L’aigle est souvent mentionné en lien avec la sortie d’Egypte.
Cet oiseau majestueux, qui vole au-dessus des autres, symbolise la protection divine. Plein de miséricorde à l’égard de ses petits, il les porte sur son dos pour les protéger de la flèche du chasseur.

Deutéronome chapitre 32

10 - II le rencontre dans une région déserte, dans les solitudes aux hurlements sauvages; il le protège, il veille sur lui, le garde comme la prunelle de son oeil.
11- Ainsi l'aigle veille sur son nid, plane sur ses jeunes aiglons, déploie ses ailes pour les recueillir, Il les porte sur ses pennes robustes.

 Toldoth Isaac (XVème siècle)


Et sache comment l’aigle leur apprend à tendre les ailes : il les porte sur son dos pour leur apprendre à voler. Ainsi, le Saint, béni soit-Il, soit-Il, a appris à Israël à planer et voler pour sortir d’Egypte pour aller à l’endroit où il devait se poser (la terre d’Israël). De même l’Éternel a placé Israël à part, c’est-à-dire qu’Il leur a montré le chemin et leur a enseigné (à vivre) sans l’aide d’aucune idole. [La solitude d’Israël s’exprime par son refus de toutes les idolâtries.]akadem





L'aigle est un véhicule de la vision et de la transcendance


La tradition ésotérique de la qabalah décrit une vision de Salomon comme un voyage au delà de l'espace-temps, avec comme monture un aigle aux ailes déployées.
"Le roi Salomon se levait à l'aube et tournait son regard vers l'Orient pour voir certaines choses, puis vers le Sud, où il voyait d'autres choses, puis finalement dans la direction du Nord. Il se tenait ainsi debout, la tête levée et les yeux mi-clos, jusqu'au moment où deux piliers s'avançaient vers lui, l'un de feu, l'autre de nuée, et au dessus de ce dernier un aigle, puissant et de grande envergure, son aile droite posée sur le feu, et son aile gauche et tout son corps, posés sur la nuée. L'aigle a deux feuilles au bec. Et tout cet ensemble vient se prosterner devant Salomon. L'aigle baisse la tête un peu, tend son bec et donne les deux feuilles à Salomon. Salomon prend les feuilles les porte à ses narines et de leur parfum, il discerne l'origine et reconnaît leur propriétaire, l'une appartient à "celui qui a les yeux clos", l'autre à "celui qui a les yeux ouverts". Et pour comprendre le message, que fait-il? Il scelle son trône avec un anneau sur lequel est inscrit le nom ineffable, tire un autre anneau portant également ce nom, monte sur la terrasse de son palais, enfourche l'aigle comme monture et s'en va, tiré par le feu et la nuée. L'aigle s'élevait alors vers les cieux, et partout où il passait la terre s'assombrissait. Les plus sages sur terre savaient que le roi Salomon passait, mais ignoraient sa destination. Les autres pensaient que ce n'était qu'un gros nuage. L'aigle continuait à monter, atteignant 400 parasangs, jusqu'à atteindre enfin la sombre montagne, où se trouve Tarmoud dans la solitude. Là il commençait à redescendre. Levant la tête Salomon, recevait là tout l'enseignement nécessaire pour pouvoir aller plus loin. Puis il reprenait sa monture pour entrer dans les profondeurs de la montagne sombre, au milieu de laquelle poussait un olivier. Alors Salomon criait de toutes ses forces "ta main s'est dressée, ô Seigneur! Et ils ne l'ont point aperçue…" Il entrait ensuite jusqu'à rencontrer ceux qui y habitaient, leur montraient son anneau et recevait alors toute la connaissance de sciences étranges (magie). Quand il avait terminé, il rentrait dans son palais comme il en était parti. Et assis sur son trône, toute sa sagesse venait de ce qu'il avait appris là-haut."

La vision d'Ezéchiel décrit des niveaux élevés de spiritualité dont une des faces est une face d'aigle, l'aigle étant réputé pour avoir une vision perçante de grande portée

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