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AVERTISSEMENT

Amis lecteurs
Je ne fais ce Blog que pour vous faire decouvrir les tresors du Judaisme
Aussi malgre le soin que j'apporte pour mettre le nom de l'auteur et la reference des illustrations sur tous ces textes , il se pourrait que ce soit insuffisant
Je prie donc les auteurs de me le faire savoir et le cas echeant j'enleverais immediatement tous leurs textes
Mon but etant de les faire connaitre uniquement pour la gloire de leurs Auteurs

TEFILINES















Les phylactères -tefilines-



"Tu placeras ces paroles sur ton coeur (…), tu les attacheras en signe sur ta main et en fronteau entre tes yeux." (Deut. 6, 8)

Les Téfilines sont deux boîtiers cubiques distincts pourvus d’une lanière chacun, le tout, devant être en cuir peint en noir. Ils renferment des parchemins sur lesquels sont calligraphiés les quatre passages de la Tora où figurent l’injonction de porter les Téfilines (Exode 13,9 ; Exode 13,16 ; Deut. 6,8 ; Deut 11,18). Un des boîtiers s’attache sur le bras, l’autre, se pose sur la tête.

La force au service de D.ieu

Cette porte ouverte vers les autres commandements de la Tora s’exprime dans le symbole de la mitsva des Téfilines. En effet, ils sont placés sur la tête, et sur le bras en direction du coeur, parties du corps humain très significatives. La tête, symbole des facultés intellectuelles, le bras, symbole de la force physique et le coeur, symbole des sentiments sont les éléments les plus importants de notre corps, puisqu’ils nous permettent de nous exprimer à travers la pensée et la parole (tête), les relations à autrui (coeur), et l’action (bras). Ces capacités, doivent nous permettre d’évoluer, de nous parfaire. C’est pourquoi nous devons les maîtriser afin de les exploiter dans le sens de la Tora et des Mitsvot. Ainsi, le fait de mettre les Téfilines a pour but de mettre les principales qualités de l’homme au service de D.ieu et, c’est dans ce sens que le midrach dit que les Téfilines nous tracent la voie vers les autres principes de la Tora.


Loi unique pour un peuple unique

Les jours de la semaine, nous avons à notre disposition, comme garants, la pause des tefilines et la circoncision. Chabbath étant un signe en soi de proximité avec Le Créateur, le deuxième signe requis sera la circoncision, qui, on le sait, repousse même les interdits du chabbath.
Les Juifs bénéficient donc de deux témoins importants, qui viennent attester leur lien indéfectible avec D.ieu. Nous devons donc veiller à les respecter. Cette conscience doit nous encourager à faire attention à notre comportement, à être digne de cette brith-mila, et à ne pas manquer ni à la pose des tefilines tous les jours de la semaine (du dimanche au vendredi), et bien sûr d’observer le jour sacré de Chabbath.
Ces tefilines sont, comme on l’a vu, un signe d’observance pour tout le peuple juif. Notons une particularité qui va dans le sens de cette unité. Aussi bien dans les tefilines du bras que dans celles que l’on pose sur le front, on trouve quatre sections de la Torah. Mais sur celles de la tête, les passages de Torah sont enclos dans quatre petits compartiments, réunis dans un même boîtier. Alors que dans les tefilines du bras, ces quatre extraits sont réunis sur un même parchemin. Pourquoi cette différence ?
Tout simplement parce que sur le plan de la pensée,nous avons le loisir de confronter nos idées, de polémiquer, alors que dans le domaine de la loi, nous avons le devoir fondamental de parvenir à un accord global. D.ieu demande d’appliquer une seule et unique loi pour tout le peuple juif.
Cette application est représentée par le bras, qui figure l’action.
Et c’est justement l’application de cette loi unique et indivisible qui va rassembler le peuple juif. Souhaitons que ces paroles nous apprennent à toujours nous accorder sur la volonté de D.ieu qui est Une, et que très bientôt, nous puissions être tous rassemblés, comme un seul homme, avec un seul coeur (kéich e’had bélev e’had) devant le Mont Sion, avec Jérusalem reconstruite, bimhééra beyaménou, amen.

Les Téfilines de Rabbenou Tam
Une seconde paire de Téfilines ?

La Halakha (la loi juive) n’est pas tranchée et on ne sait donc pas laquelle des deux paires (Rachi ou Rabbenou Tam) est conforme à la Halakha et laquelle n’est donc pas considérée comme Tefiline. Le minhag (la coutume) est de mettre les Tefiline de Rachi.2 Cependant, pour sortir du doute, le Choul’hane Aroukh précise que les hommes ayant la crainte de D.ieu mettront aussi les Téfiline de Rabbenou Tam


Sur le site buffault Un texte très audacieux du Talmud dit que D.Lui aussi met des téfiline, bien que les Rabbins nous aient dit : attention, ne prenez pas cela à la lettre. D. met les téfiline et à nouveau, la question du Talmud est à la fois amusante et profonde. Le Talmud ne demande pas : Comment un D. incorporel peut-il mettre des téfiline ? La dernière question que le Talmud poserait ! Il demande : Qu’y a-t-il dans ces téfiline ? Qu’elles sont ces parachiot ? Serait-il possible que D. raconte Sa propre unité ? Non bien sûr ! De quoi D. peut-Il témoigner ? Et le Talmud raconte de façon très émouvante : D. témoigne de l’unité de Son peuple, de l’unité des efforts des hommes qui ont voulu vivre pour lui.

Les quatre textes bibliques figurant sur les parchemins des tefiline rappellent la sortie d’Egypte et parlent de l’amour divin, deux grands thèmes dont l’homme doit se revêtir chaque matin avant de commencer sa prière. Le boîtier des tefiline de la tête se divise en quatre compartiments, alors que pour les tefiline de la main il y a un seul compartiment.

Le Gaon de Vilna explique : Il faut quatre compartiments pour la tête, parce que l’on considère, bien avant la neurologie moderne, que le cerveau abrite quatre des cinq sens ( la vue, l’ouie, l’odorat, le goût et la parole) qui sont dans le cerveau divisés dans des fonctions différentes, compartimentées, alors que le cinquième sens, le sens du toucher (qui, lui aussi, se subdivise, d’après le Zohar, en acte de saisir avec les mains, dans le fait de marcher, le contact physique avec autrui et puis le sens de son propre corps), unifie tout à travers la main.
En ce qui concerne le bras, il n’y a qu’un seul texte parce qu’il y a une unité d’action dans le judaïsme, c’est la même loi pour tous. Par contre, il y a non seulement quatre compartiments dans le cerveau, mais il y a aussi beaucoup de manières de penser le judaïsme et de ce point de vue, règne une plus grande liberté.

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photo d 'un Juif religieux
Pour terminer un Juif religieux portera des papillotes (Peyot ou payot, en hébreu פאות) qui sont des mèches de cheveux (une de chaque coté du visage) portées sur les tempes par les hommes et les jeunes garçons Juifs orthodoxes, en particulier chez les Hassidim et les Yéménites.

Cette tradition est basée sur le verset biblique : « Vous ne couperez point en rond les coins de votre chevelure, et tu ne raseras point les coins de ta barbe » (Lévitique 19, 27). Comme beaucoup d'autres prescriptions, celle-ci a sans doute pour but principal de se différencier des autres peuplades, considérées comme idolatres. D'après les indications du livre de Jérémie (9:26, 25:23 ou 49:32),

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