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AVERTISSEMENT

Amis lecteurs
Je ne fais ce Blog que pour vous faire decouvrir les tresors du Judaisme
Aussi malgre le soin que j'apporte pour mettre le nom de l'auteur et la reference des illustrations sur tous ces textes , il se pourrait que ce soit insuffisant
Je prie donc les auteurs de me le faire savoir et le cas echeant j'enleverais immediatement tous leurs textes
Mon but etant de les faire connaitre uniquement pour la gloire de leurs Auteurs

SHOFAR





















Le son du chofar



Le Shofar est sonné les deux jours de Rosh Hashana, sauf si le premier jour tombe un shabbat. La sonnerie du shofar qui symbolise une plainte ou un cri, marque l’apogée des cérémonies. Selon Maïmonide, cette injonction biblique est faite pour que chacun des fidèles soit entraîné à se repentir de ses pêchés.
C’est un instrument à vent composé traditionnellement d’une corne de bélier (il rappelle la mise à l’épreuve d’Abraham, quand Dieu lui a demandé de sacrifier son fils Isaac. Au dernier moment Dieu a arrêté son geste. En remerciement, Abraham a élevé un autel pour y sacrifier un bélier). La Mishna précise qu’on peut aussi utiliser la corne de tout animal casher (mouton antilope, gazelle, excepté la corne d’un bœuf et d’un gros bétail).
La sonnerie de shofar retentit tous les jours du mois d’Eloul, au cours de l’office du matin, et jusqu’à Kippour.
Dans l’antiquité, le shofar servait de trompette : il permettait d’annoncer un incendie, une invasion ou une épidémie. A Rosh Hashana, jour du jugement, il est une alarme pour les consciences.
En Babylonie, le pouvoir interdisait l’usage du shofar, de crainte que la sonnerie ne fût le signal d’une insurrection. Des gardes étaient dépêchés dans les synagogues, au début de l’office de Rosh Hashana, pour s’assurer de la docilité des Juifs. Après les premières heures de la fête, les gardes s’en allaient, convaincus que les hommes en prière n’appelleraient plus à la révolte. Aussitôt, les Juifs sonnaient de la corne.

Le shofar qui retentit à l’issue du jeûne de Kippour n’est pas une alarme. Il évoque le shofar du Jubilé qui, tous les cinquante ans, annonçait la libération des esclaves, le renoncement aux dettes et le retour des terres à leurs premiers propriétaires.
Le Jubilé commençait immédiatement après Kippour. C’est pour s’en souvenir qu’à l’issue du jeûne, après ces instants particulièrement émouvants et solennels où nous affirmons l’unicité de Dieu et son règne, le shofar retentit. À cet instant, il n’est plus question de Kippour, ni de «teshouva » (retour à Dieu), ni de jeûne ; on se souvient simplement qu’aux temps anciens l’année du Jubilé était annoncée par le shofar résonnant dans tout le pays d’Israël.

On a aussi l’habitude de sonner du shofar pour commémorer un événement exceptionnel (le jour où les troupes israéliennes ont libéré Jérusalem, par exemple). Depuis 1949, la prestation de serment de tout nouveau président de l’Etat d’Israël s’accompagne d’une sonnerie symbolique du shofar.

La personne qui sonne le shofar fait entendre 4 types de sons distincts :
• Tekia : son long continu.
• Téroua : son court (3 téroua peuvent être entendus pendant la durée d’un tékia).
• Shevarim : série de 9 sons saccadés.
• Tékia guédola : sonnerie majeure, longue et continue. A Kippour, elle marque la fin du jeûne.

Les kabbalistes insistent sur l’importance des sonneries du shofar, auxquelles ils attribuent le pouvoir de substituer à la rigueur du jugement, la douceur de la miséricorde



Le shofar

Cette fête du premier jour du septième mois que les Juifs appellent Rosh HaShana est mentionnée dans la Bible comme : « Yom teru’ah et Zikron teru’ah », traduit par : « un jour de sonnerie du shofar et jour publié au son des trompettes », la cérémonie principale pendant la fête sera donc la sonnerie du shofar. Tout homme juif est tenu d’écouter la sonnerie du shofar, l’obligation ne s’applique ni aux femmes et ni aux enfants, mais il est devenu habituel pour les femmes de l’écouter.

Le shofar est un instrument en corne d’animal, de préférence une corne de bélier en souvenir du ligotage d’Isaac à qui un bélier fut substitué (Ge. 22 : 13). La loi, permet cependant n’importe qu’elle corne d’animal cacher à l’exception de la corne d’un bovidé à cause de l’épisode du Veau d’or (Talmud Babylone, Rosh ha-Shana 26a). L’on utilise couramment un shofar incurvé car il symbolise la volonté de l’homme se soumettant à celle de son créateur. Le shofar ne doit être ni fêlé ni troué.

Pourquoi sonne-t-on du shofar à Rosh HaShana ?

Les Sages ont développé la coutume de sonner le shofar pendant tout le mois d’Eloul (tradition séfarade) pour inciter à la conversion. Comme le son du shofar pendant la guerre donne un sentiment d’appréhension et tient le peuple sur ses gardes, de même pendant Eloul, le shofar tire le peuple de son apathie, et réveille la pensée et la conscience pour une introspection qui mène à la repentance et à une élévation spirituelle. Toutefois cette sonnerie du shofar n’est qu’une coutume et demeure facultative. Il y a une tradition juive qui dit que Moïse est monté pour la deuxième fois au mont Sinaï au début du mois d’Ellul et que le shofar fut sonné pour que le peuple ne s’égare pas comme à l’épisode du Veau d’or.

Bien que la Bible ne précise pas le pourquoi de la sonnerie du shofar au cours des célébrations de ce septième mois, les Sages, dont Rav Sa’adia Gaon (892 - 942), en ont donné dix raisons :

Lors du couronnement d’un nouveau roi, l’on sonnait de la trompette, et, comme Dieu en ce jour est célébré comme Créateur et donc Roi de l’univers, en son honneur l’on sonne du shofar : « Avec les trompettes et au son du cor, poussez des cris de joie devant le roi, l’Éternel ! » (Ps. 98 : 6).

La nouvelle année introduit les 10 jours de pénitence et le shofar appelle à la repentance et au retour à Dieu.

Le shofar évoque la révélation du Sinaï, quand la Torah fut reçue au son de la trompette : « Le troisième jour au matin, il y eut des tonnerres, des éclairs, et une épaisse nuée sur la montagne ; le son de la trompette retentit fortement [...] » (Ex. 19 : 16-19), de même il avertit chacun de la mettre en pratique.

La sonnerie du shofar rappelle l’importance de l’enseignement des prophètes, comparé lui-même à une sonnerie du shofar qui avertit : « [...] Et toi, fils de l’homme, je t’ai établi comme sentinelle sur la maison d’Israël [...] » (Ez. 33 : 1-9).

Le retour des exilés est aussi associé avec la sonnerie du shofar : « [...] Et vous serez ramassés un à un, enfants d’Israël ! En ce jour, on sonnera de la grande trompette [...] » (Es. 27 : 13).

Le shofar raffermit notre espérance en la résurrection des morts et est le héraut du Messie « Vous tous habitants du monde, habitants de la terre, voyez la bannière qui se dresse sur les montagnes, écoutez la trompette qui sonne ! » (Es. 18 : 3).

Midrash Tan’houma, Genèse, chapitre 23
Abraham vit l’endroit de loin :
[…] Abraham lui dit (à Dieu): tout comme j’avais dans le coeur de quoi te répondre en disant:hier tu m’as dit, c’est par Isaac qu’on nommera ta descendance, maintenant tu me dis, fais le monter en sacrifice et tout comme j’ai combattu mon penchant en ne te rétorquant rien, de même, si les descendants d’Isaac venaient à fauter et se trouvaient dans la détresse, devrais-tu mentionner en leur faveur la ligature d’Isaac faisant comme si sa cendre (celle d’Isaac) est déposée sur l’autel, tu les pardonnerais alors et les sauverais dans leur détresse. Dieu lui dit: tu as exprimé tes dires, je vais exprimer les miens: dans l’avenir les descendants d’Isaac pécheront contre moi et je les jugerai à Roch Hachana. Néanmoins lorsqu’ils [me] supplieront afin que je leur trouve un mérite et que je mentionnerai [alors] la ligature d’Isaac, ils sonneront devant moi dans un shofar tel que celui-ci. Abraham lui dit : qu’est ce que le shofar? Dieu lui répondit: retourne toi. Immédiatement, Abraham leva les yeux et vit: voici qu’un bélier, derrière lui, s’était pris les cornes dans un buisson […]

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