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AVERTISSEMENT

Amis lecteurs
Je ne fais ce Blog que pour vous faire decouvrir les tresors du Judaisme
Aussi malgre le soin que j'apporte pour mettre le nom de l'auteur et la reference des illustrations sur tous ces textes , il se pourrait que ce soit insuffisant
Je prie donc les auteurs de me le faire savoir et le cas echeant j'enleverais immediatement tous leurs textes
Mon but etant de les faire connaitre uniquement pour la gloire de leurs Auteurs

LA COLOMBE

















Quant à Israël, il est comparé à la colombe
comme il est dit (Cant des cant 2, 14) : « Ma colombe dans le creux du rocher ». C’est pourquoi Abraham coupa les animaux, allusion à la chute des empires, mais l’oiseau il ne le coupa point, allusion à la permanence d’Israël.Rachi


La colombe portant en son bec un brin d'olivier est le symbole historique du peuple juif et celui de l'Etat d'Israël. Auprès de la colombe – emblème de paix, le brin d'olivier exprime le lien étroit qui existe entre le peuple juif et l'olivier, arbre de la Méditerranée, ainsi que l'émouvante relation entre le jeune état et ses deux mille ans d'histoire où l'olive et ses produits, en particulier l'huile d'olive, tiennent une place d'honneur. goisrael



Dans le monde juif hellénisé la colombe était considérée comme un animal pur. Philon d’Alexandrie dans son traité Somn II,212-214 admet que les oiseaux sont des messagers des dieux. Dans son traité Her 126-128 il présente la colombe comme le symbole de la sagesse humaine : « Prends une tourterelle et une colombe (Gen 15,9), la sagesse divine et la sagesse humaine, toutes deux ailées, bien exercées à bondir vers le haut, mais différentes l’une de l’autre, comme diffèrent le genre de l’espèce, l’image du modèle. La sagesse divine aime l’isolement : à cause du Dieu seul et unique à qui elle appartient, elle chérit la solitude; aussi est-elle appelée symboliquement tourterelle. L’autre au contraire est douce, apprivoisée, grégaire : elle parcourt les villes des hommes et se plaît à fréquenter les mortels : on la compare à la colombe ».


Le Liber Antiquitatum Biblicarum 23,7 attribué au Pseudo-Philon offre une relecture intéressante du même texte de Gn 15,9-10. « Je te comparerai à la colombe, parce que tu as pris pour moi la cité que tes fils se mettront à bâtir en ma présence; je comparerai à la tourterelle les prophètes qui naîtront de toi. » Abraham est semblable à la colombe, parce qu’il a pris la cité de Sion. La tourterelle figure les prophètes et plus spécialement Moïse le premier des prophètes.




Dans la Bible elle-même, la colombe est un animal qui peut être offert en sacrifice (Nb 6,10 et Lv 5,7) surtout par les pauvres. Des deux colombes apportées au Temple, la première était offerte en holocauste, la deuxième en sacrifice expiatoire. Le traité de la Mishna intitulé Kinnim (les nids) décrit en détail les sacrifices de colombes. Dans le Psaume 74,19, la tourterelle est le symbole de l’Israélite persécuté : « Ne livre pas aux bêtes l’âme de ta tourterelle. » Le Psaume 55,7 voit dans la colombe un modèle de rapidité : « Qui me donnera des ailes de colombe? » Pour Osée 7,11, Ephraïm est comparé à une colombe simple et sans intelligence. Dans le récit du déluge Noé envoya trois fois la colombe. La deuxième fois elle revint avec un rameau d’olivier, symbole de la paix, dans son bec. La version synagogale de la Bible ajoute que ce rameau provenait du Mont des Oliviers. Quant au Cantique des cantiques 1,15 et 5,2, il célèbre la colombe comme symbole de la beauté, de l’innocence et de la pureté. L’appellation « ma colombe, ma parfaite » est adressée à l’épouse de Dieu, le peuple d’Israël.

Fréquemment la colombe évoque le peuple de Dieu. En Osée 11,11, la colombe est mise en rapport avec la restauration eschatologique : « Ils accourront, tremblants comme un oiseau, de l’Égypte et, comme une colombe, du pays d’Assour et je les ferai habiter dans leurs maisons. » Lorsque le prophète Isaïe 60,8 décrit la gloire de la nouvelle Jérusalem, il parle des fils d’Israël qui reviennent en ces termes : « Qui sont ceux-là qui volent comme des nuées, comme des colombes vers leur colombier? » Dans la littérature rabbinique il faudra attendre des textes tardifs comme le Targum du Cantique des Cantiques 2,12 pour trouver l’assimilation de l’Esprit à une colombe. interbible

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