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AVERTISSEMENT

Amis lecteurs
Je ne fais ce Blog que pour vous faire decouvrir les tresors du Judaisme
Aussi malgre le soin que j'apporte pour mettre le nom de l'auteur et la reference des illustrations sur tous ces textes , il se pourrait que ce soit insuffisant
Je prie donc les auteurs de me le faire savoir et le cas echeant j'enleverais immediatement tous leurs textes
Mon but etant de les faire connaitre uniquement pour la gloire de leurs Auteurs

ECHELLE DE JACOB



                                                                       Chagall


          Symbolique 
          de l’échelle de Jacob



L’échelle représente un développement et une montée par degrés ; ainsi, la prière s’élève de la terre vers le Ciel, mais le but à atteindre est Dieu qui se tient au-dessus de l’Echelle.

Par la prière, Jacob cherche son chemin jusqu’à Lui, il veut Le trouver et parvenir jusqu’à Lui. Alors, Dieu lui montre en rêve le chemin qu’il doit poursuivre et comment la pensée doit, par échelons, se dégager des liens terrestres jusqu’à ce qu’elle ait trouvé Dieu au sommet de l’échelle ; et comment l’Eternel descend jusqu’à terre pour y prodiguer ses bienfaits lorsque l’homme s’élève vers Lui, de même que les anges d’abord remontent, et ensuite descendent vers la terre, pour déposer toutes les prières terrestres devant le trône céleste du Tout-Puissant.
Selon l’explication du Midrach  , cette échelle comporte quatre paliers. Maïmonide  , également, y reconnaît une ascension en quatre étapes ; les termes du récit biblique font allusion aux quatre stades que la pensée doit franchir pour parvenir jusqu’à Dieu. « Et voici, une échelle était dressée sur la terre » ; ici, l’échelle désigne le lien et les rapports des différents êtres de l’Univers. « Elle (l’échelle) était « debout, dressée sur la terre », désigne le monde terrestre, le monde des perceptions et de l’expérience d’où émane toute connaissance. « Et son sommet atteignait le ciel », nous enseigne que la connaissance progresse à partir du monde sensible vers le monde des êtres saints et des sphères supérieures. « Et voici, les anges de Dieu montaient et descendaient », fait allusion au monde supra-sensible des anges, où la connaissance pénètre plus avant ; et enfin, le quatrième et dernier échelon de l’évolution (spirituelle), représente le but de la connaissance et de la prière en même temps : « Et voici, Dieu se tenait au-dessus » (Guide des Egarés, Introduction).
Les quatre échelons successifs franchis par la connaissance naturelle, correspondent en tous points au processus par lequel la nature nous instruit. A partir de l’expérience qui se déroule dans le monde des phénomènes sensibles, la raison parvient à la loi immanente de la « forme » des choses. La question des causes actives qui se pose ensuite, nous conduit logiquement au « monde des forces », jusqu’à ce que l’enchaînement de la pensée aboutisse à la raison suprême qui n’est rien d’autre que « le monde transcendant de l’esprit pur ». C’est ainsi que l’esprit spéculatif doit s’élever sur l’échelle de la connaissance jusqu’à ce qu’il accède au Créateur de l’Univers ; c’est ainsi que l’homme en prières doit d’abord traverser ces quatre mondes, afin de pouvoir, comme Jacob, trouver, au sommet de l’échelle, le Dieu que son intelligence et son cœur recherchent.

D’après un enseignement de  Munk

massorti

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