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AVERTISSEMENT

Amis lecteurs
Je ne fais ce Blog que pour vous faire decouvrir les tresors du Judaisme
Aussi malgre le soin que j'apporte pour mettre le nom de l'auteur et la reference des illustrations sur tous ces textes , il se pourrait que ce soit insuffisant
Je prie donc les auteurs de me le faire savoir et le cas echeant j'enleverais immediatement tous leurs textes
Mon but etant de les faire connaitre uniquement pour la gloire de leurs Auteurs

STEDAKA



                                                      Appel National pour la Stedaka


Deut. 15:7-8 : S'il y a chez toi quelque indigent d'entre tes frères, dans l'une de tes portes, au pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne, tu n'endurciras point ton cœur et tu ne fermeras point ta main devant ton frère indigent. Mais tu lui ouvriras ta main, et tu lui prêteras de quoi pourvoir à ses besoins.

Lev. 19:9-10 : Quand vous ferez la moisson dans votre pays, tu laisseras un coin de ton champ sans le moissonner, et tu ne ramasseras pas ce qui reste à glaner. Tu ne cueilleras pas non plus les grappes restées dans ta vigne, et tu ne ramasseras pas les grains qui en seront tombés. Tu abandonneras cela au pauvre et à l'étranger. Je suis l'Éternel, votre Dieu



A première vue on pourrait croire que cela veut dire charité. On peut également penser qu'une personne est généreuse quand elle possède de l'argent et décide de le donner à plus pauvre qu'elle ou à quelqu'un qui en a moins .
Il ne faut pas se faire d'illusion la charité ne se pratique pas dans le judaïsme ,c'est un concept inexistant chez les juifs .
Mais que pratiquons-nous comme Mitzva (bonne action) quand nous mettons une pièce de monnaie dans une boite de Tzedaka ou bien comme chacun l'a vécu quand quelqu'un frappe à votre porte demandant de l'argent pour une organisation humanitaire ou la Mitzva d'aider des jeunes mariés ou tout simplement remplir une application et envoyer un chèque à une organisation? N'est-ce pas là l'acte de charité que nous accomplissons?
Le mot Tzedaka en hébreu qui se traduit souvent par " CHARITÉ" a en fait son vrai sens dans le mot "JUSTICE".
Quand une personne contribue de son argent , de son temps et de son énergie à des personnes qui
sont dans le besoin ,il ne fait pas un acte charitable , généreux ou bénévole mais il fait seulement ce qui est juste .
L'argent que D-ieu lui donne n'est pas en totalité pour ses besoins personnels . Ne mélangeons pas tout.
On apprend dans la Torah orale et dans la Torah écrite le principe de ne pas tout mélanger .
On peut voir dans le livre de lois "yad hahazaka " du RAMBAM le Maimonide qu'il énumère les lois de "KILAYMES" (mélanges d'espèces) et les MATANOT LAANIYMES" (les cadeaux pour les pauvres) côte à côte .C'est à dire: les lois relatant l'interdiction de transformer la nature ,l'homme doit se comporter avec la nature sans transformer les éléments naturels que D-ieu a créer c'est pour cette raison que l'on n'a pas le droit de mélanger deux espèces quelle soit végétale ou animale ou même porter un habit qui est composé de laine et lin.
De la même façon nous ne pouvons pas mélanger l'argent que D-ieu nous donne pour nos besoins personnels et l'argent que D-ieu nous donne destiné à être redistribuer aux pauvres .

Dans le livre de Vaykra (levitique) paracha Kedochims paragraphe 19 du verset 9 a 19.
Ces versets parlent de l'obligation de laisser une partie de la moisson que l'on récolte pour les pauvres ce qui s'appelle "PEAH" c'est à dire le coin de son champ puis quelques versets plus loin la Torah nous parle de l'interdiction de mélanger les espèces .
Encore une fois l'obligation de ne pas mélanger , ce que D-ieu nous donne pour nos besoins personnels et ce qu'Il nous donne pour distribuer aux pauvres.
La richesse n'est pas un crime dans le judaïsme mais au contraire une qualité et une bénédiction de D-ieu qui fait confiance à une personne et le désigne comme son banquier dans ce monde pour pouvoir distribuer les richesses du créateur aux personnes dans le besoin .
Si la Mitzva de la Tzedaka avait été un acte de charité alors les pauvres n'auraient pas eu l'obligation de faire l'acte de Tzedaka hors nous apprenons dans la Torah :chacun de nous a l'obligation de donner de l'argent ,aider autrui etc...même un pauvre a ce devoir de donner la Tzedaka.
L'acte de Tzedaka permet à chacun d'être un partenaire avec D-ieu et donc d'être son banquier .
Plus il va donner même si il est pauvre plus D-ieu lui fera confiance et donc lui donnera de l'argent à distribuer.
Si l'on croit que l'acte de Tzedaka est le moyen d'être un banquier de D-ieu n'est il pas là le meilleur investissement?
D'un autre point de vue celui qui reçoit de l'argent ou une aide de quelqu'un, en fait, permet à son bienfaiteur d'accomplir l'acte de Tzedaka , donc a une part plus importante que celui qui donne dans cet acte de justice
.
Une fois un Rabbi alla ramasser de l'argent pour les pauvres de sa communauté avant Pessach cela
s'appelle "maot hitim,"(l'argent pour le blé). C'est une coutume de donner de l'argent avant Pessach pour les paniers de Pessach .
Après une semaine il rentra chez lui et sa femme lui demande alors comment la collecte s'était passée.
Il lui répondit : les pauvres de ma communauté ont acceptés de recevoir de l'argent pour Pessach mais maintenant il faut que je persuade les riches de la communauté de donner de l'argent .
En fait ce Rabbi avait accompli la part la plus dure car il est plus facile de donner que de recevoir .
La nature de l'humain est de donner car les êtres humains ont été crées à l'image de D-ieu . Comme D-ieu un homme veut donner, entreprendre , créer etc...
Pour pouvoir recevoir il faudra fournir un effort supplémentaire.C'est plus dur d'être demandeur.

Le Rambam Mamonide définit huit niveaux de Tzedaka

1) Le plus haut niveau de Tzedaka est de redresser une personne financièrement en lui prêtant de
l'argent , s'associant avec lui ou lui donner de l'argent jusqu'à qu'il puisse se remettre sur ses pieds.

2)Le deuxième niveau est de donner en secret . C'est à dire :celui qui donne ne sait pas à qui il donne et celui qui reçoit ne sait pas d'où cela vient .
Il y a des caisses de Tzedaka à qui nous faisons confiance qui s'occupent de donner aux personnes dans le besoin.

3)Le troisième niveau est quand la communauté connaît le bienfaiteur mais celui qui reçoit ne le connaît pas .

4) Le quatrième niveau est quand celui qui reçoit connaît son bienfaiteur mais ce dernier ne sait pas à qui il donne.

5) Le cinquième niveau de Tzedaka est quand une personne donne la Tzedaka dans la main de
quelqu'un avant même qu'il lui ai demandé.

6)Le sixième niveau est quand une personne donne la Tzedaka après que le pauvre lui demande

7) Le septième niveau est quand une personne donne d'une manière insuffisante mais avec un grand
sourire.

8) Le huitième et le plus bas niveau est une personne qui se force à donner .

Avant Pessach il est important de pouvoir subvenir aux besoins des familles nécessiteuses
pour que chacun puisse passer un bon Pessah cacher et joyeux

Rabbi Mikhael Cohen
Adapte de discours du Rabbi de Loubavitch
ccfnewyork

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